Les 5 chiffres que vous devez absolument connaître sur le design thinking

Que l’on soit novice ou expert, le design thinking n’a pas fini de nous surprendre ! Et si vous n’êtes pas un fan des chiffres, voilà malgré tout cinq chiffres incontournables dans le monde du design thinking qu’il vous faut absolument retenir.

2004

C’est l’année de création de la célèbre d.school de Stanford de son vrai nom « Hasso Plattner Institute of Design ». En effet l’école doit son nom à Hasso Plattner, un des co-fondateurs de SAP, une grande entreprise allemande de logiciels, qui a notamment donné pas moins de 35 millions de dollars à l’Institut son développement.  Formant ou rassemblant des talents du design mondialement connus, tel que David Kelley (il es à l’initiative de sa création) de l’agence de référence IDEO, la d.school se définit moins comme une simple école mais comme « un endroit, une communauté, un état d’esprit ». Victime de son succès, l’école accueille chaque année 700 étudiants, soit trois à quatre fois moins que le nombre de candidatures déposées…

1978

C’est l’année à partir de laquelle le design cessera d’être considéré comme une simple technique industrielle pour être finalement défini comme un « way of thinking » par le monde la recherche en sciences cognitives lui-même, avec comme figure de proue Herbert Simon, prix Nobel d’Économie la même année.

Un an plus tard, Leonard Bruce Archer, ingénieur en mécanique britannique, puis professeur de recherche en design au Royal College of Art,  lui emboîtera le pas en théorisant le design thinking comme un mindset baigné dans l’innovation par les solutions qu’il propose à travers le design. C’est dans ces mêmes années d’ailleurs que l’Université de Stanford créera un département dédié au « Product design » permettant de former ses jeunes designers au mindset centré l’humain que l’on connaît aujourd’hui, avant de créer une école devenue référence en la matière : la d.school. Au sortir des années 1970, le design thinking deviendra un sujet de recherche de plus en plus usité et étudié par le monde académique anglo-saxon et européen.

211

C’est le pourcentage de surclassement de l’indice boursier S&P 500 que les entreprises pro-design ont réalisé par rapport aux entreprises cotées ne s’étant toujours pas converties au design thinking. Nike, Apple, P&B, Amazon… Autant d’entreprises ayant réussi des prouesses boursières grâce au design thinking selon les chiffres de McKinsey & Company. Le cabinet va d’ailleurs plus loin en s’intéressant au TSR (Total Shareholder Return) qui correspond au rendement total des actions pour leurs propriétaires. Sur 300 entreprises cotées étudiées sur cinq ans, McKinsey & Company a pu montrer que le TSR était 56% plus élevés chez les entreprises pro-design. Une preuve encore que design et performance économique font bon ménage !

32

C’est le pourcentage de revenus que les entreprises pro-design arrivent à générer par rapport aux entreprises n’ayant mis en place aucune équipe de designers dans leurs rangs. C’est en s’intéressant à plus de trois cents entreprises cotées sur cinq ans que le cabinet McKinsey & Company a pu mettre en avant que le design thinking permettait non seulement de « mieux comprendre et répondre aux besoins des consommateurs », mais également de représenter une valeur ajoutée tangible dans les ventes et dans les bilans comptables !

5

C’est le nombre d’étapes canoniques qui composent la méthodologie design thinking :

  • L’empathie : étape indispensable pour analyser et comprendre finement, à la façon d’un anthropologue, le comportement, les besoins, l’environnement des utilisateurs considérés.
  • La définition de la problématique : de cette étape d’empathie découlera la définition d’un ou plusieurs problèmes qu’il faudra à nouveau décortiquer et résoudre in fine.
  • L’idéation : c’est en ciblant justement ce ou ces problèmes que les designers peuvent par la suite imaginer tout un éventail de solutions capables de répondre à ces problèmes. L’idéation laisse la place à la créativité !
  • Le prototypage : en balayant l’ensemble des solution imaginées, les designers vont pouvoir se concentrer sur une seule solution qu’ils vont pouvoir prototyper.
  • L’itération : une fois ce prototype réalisé, l’itération est l’étape clé et finale qui va permettre de vérifier si la solution créée va pouvoir répondre aux besoins des utilisateurs.
design_thinking_formation
Article FFA

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